Durant les vacances, j’ai eu le temps de commencer et terminer (pas à 100%) un Mario.
J’ai donc joué à Paper Mario : Sticker Star sur 3DS.
Les Paper Mario ont cette particularité de nous mettre au commande d’un personnage 2D dans un environnement 3D.
Sticker permet de décoller et recoller des éléments du décors en une commande simple.
Le scénario est assez bidon. Lors d’une fête sur les stickers royaux – des stickers surpuissants – Bowser fout le boxon et les éparpille dans le monde.
Il faut donc les retrouver afin de sauver le monde …
Nous sommes donc dans la peau de Mario. Le jeu allie la partie plate forme, la partie combat au tour à tour, la partie découverte et la partie collection.
La partie plate forme est assez basique. La 3D est moyennement bien utilisée. Sa désactivation ne nuit en rien au jeu. La difficulté est ridicule. Il faut vraiment le vouloir pour mourrir hors boss. Il y a parfois quelques changements de gameplay mais sans grandes surprises. En effet, nous devons diriger Mario sur un télésiège, sur une barque ou sur un wagon. Rien de franchement compliqué.
La partie combat au tour à tour est légèrement plus tactique. En effet, il faut utiliser les sorts contenus dans son sac sous forme de sticker pour battre les ennemis. Nous avons donc les sauts, les marteaux, les carapaces, … Néanmoins mis à part contre les boss, les combats ne demandent quasi aucune réflexion. Pire il n’y a aucun aspect RPG. Mario ne gagne pas d’expérience dans ces combats. Seuls ses vies peuvent augmenter mais via des coeurs à trouver dans le monde …
La partie découverte nous permet de résoudre une « énigme ». La plupart du temps c’est juste une recherche de tel ou tel stickers afin d’avancer. Nous restons parfois bloqué un moment avant de trouver où était caché ce chaînon manquant de notre progression. Frustrant …
La partie collection permet de finir le jeu à 100%. Via le recours d’un musée, nous devons collectionner tous les stickers ainsi que découvrir tous les coeurs et les différents luigi du jeu. Ca sert à rien mais ça rajoute de la durée de vie.
Le reste c’est du Mario mais avec des musiques qui deviennent insipides rapidement, un bestiaire archi connu et une difficulté quasi nulle. En plus il fau souvent revenir sur les mêmes niveaux pour arriver à son but. Passons aussi le fait que les derniers mondes sont archi courts par rapport au premier.
Même si je l’ai fini et que j’ai accroché à certains moments, ce jeu ne me rabiboche pas avec la série Mario. Avec une gestion d’expérience, le challenge aurait été tout autre.